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Grammaire

L’interrogation

 

  • INTERROGATION DIRECTE (cas général : mot interrogatif, inversion du sujet et point d’interrogation)

Pronoms, adjectifs et adverbes interrogatifs

1. Pronoms : qui, que, quoi : qui vois-tu ? que vois-tu ? à quoi penses-tu ? de quoi est-ce fait ?

NB. Forme renforcée du pronom interrogatif : qui est-ce qui/que ? qu’est-ce qui/que ? à quoi est-ce que ? 

2. Adjectifs interrogatifs : quel, quelle, quels, quelles : quel est cet acteur ? De quelle actrice parles-tu ?

3. Adverbes interrogatifs : où, comment, combien, quand : où vas-tu ? Comment vas-tu ?

Attention :  est également un pronom relatif dans les propositions subordonnées relatives (ex. L'endroit où je vais est magnifique) et quand est également une conjonction de subordination dans la proposition subordonnée (ex. Quand il pleut, la rivière déborde). 

 

Interrogation totale : réponse par oui ou non (=plan dialectique pour la dissertation : thèse, antithèse, synthèse)

Locution interrogative : est-ce que + phrase déclarative : est-ce que Paul a acheté un tableau ? 

. Inversion morphologique : Paul a-t-il acheté un tableau ? (observez bien le jeu des tirets !)

Remarque : avec une négation, la réponse attendue est si : Paul n’a-t-il pas acheté un tableau en Italie ? si. 

 

Interrogation partielle : pas de réponse par oui ou non. La question porte alors sur un aspect de la phrase.

Inversion morphologique : où voit-on ce tableau ? Pourquoi ne vient-il pas ? 

Inversion complexe (inversion de la chaîne sujet-verbe-pronom avec un nom), notamment pour éviter la rencontre de deux noms : quand Paul verra-t-il Jeanne ? combien Prince donnera-t-il de concerts ? où les élèves iront-ils ? 

 

Cas particulier : pas d’inversion du sujet 

Langue orale : les enfants, vous avez fait la vaisselle ? (intonation montante)

 

  • INTERROGATION INDIRECTE (dans le discours indirect ou rapporté)

Interrogation contenue dans une phrase : pas d’inversion du sujet et pas de point d’interrogation, mais le verbe introducteur doit induire une idée d’interrogation (demander, ignorer, savoir, chercher…).

Interrogation totale :  est-ce que => si (conjonction de subordination qui n'a ici aucune valeur hypothétique) : Est-ce qu’ils ont compris ? Ont-ils compris ? => Elle demande s’ils ont compris. Est-ce que tu as froid ? As-tu froid ? => Dis-moi si tu as froid.

. Interrogation partielle : Quand reviendras-tu ? => Je ne sais quand tu reviendras. 

Qu’est-ce qui => ce qui : qu’est-ce qui te ferait plaisir ? => Je me demande ce qui te ferait plaisir. 

Que, quoi => ce à quoi, ce que : à quoi penses-tu ? Je ne sais ce à quoi tu penses. Que fais-tu ? Je me demande ce que tu fais. 

Avec un infinitif : je me demande où trouver la clé. Je ne sais que faire.

 

Pour introduire les problématiques de commentaire ou de dissertation : question directe (QD) ou indirecte (QI). Pas de mélange !

QD : Comment l’auteur décrit-il le personnage ? => QI : Nous étudierons comment l’auteur décrit le personnage. 

QD: En quoi est-ce une scène atypique ? => QI : Nous analyserons en quoi cette scène est atypique.  

QD : Dans quelle mesure le texte est-il incomplet ? => QI : Nous nous demanderons dans quelle mesure le texte est incomplet. 

QD : Est-ce une scène de rencontre traditionnelle ? => QI : Nous nous interrogerons pour savoir si cet extrait est une scène de rencontre traditionnelle.

  • QUESTION RHETORIQUE, INTERROGATION ORATOIRE

C’est une fausse question -dont on connaît à l’avance la réponse- qui sert à attirer l’attention.

Comment donc est-ce possible ? Alors, elle n’était pas bonne, ma tarte (réponse attendue : si, elle était bonne). 

 

Remarque : une question peut aussi prendre la valeur d’un ordre, pas de réponse attendue, mais une action. 

Pouvez-vous fermer cette fenêtre ? Pourriez-vous vous taire ? Avez-vous l’heure ? (on attend l’heure et pas oui ou non). 

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