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GARGANTUA, RABELAIS, 1534

Parcours de lecture

RIRE ET SAVOIR

 

 

 

 

 

 

 

                                            BIOGRAPHIE DE RABELAIS

 

ERASME, un auteur humaniste aux sources de l'inspiration de Rabelais

(pour aller plus loin, lire la magnifique biographie de S. Zweig sur Erasme) 

Quelques repères biographiques

Rabelais : l’enthousiasme du savoir

(~1494- ~1553)

 

Nous ne connaissons que des fragments de la vie de Rabelais autour desquels s’est forgé un mythe. Moine défroqué, helléniste érudit, médecin réputé, il apparaît comme un homme au savoir universel, un représentant enthousiaste de l’humanisme. C’est surtout pour nous un fabuleux conteur avec les épopées burlesques de Pantagruel ou de Gargantua.

 

Le moine :

On ne sait rien de son enfance, sinon qu’il est issu d’une bonne famille bourgeoise (son père est avocat) de Chinon (Indre-et-Loire). 

On le retrouve moine cordelier (franciscain) en Vendée (à Fontenay-le-Comte) où il étudie le grec avec passion. Il échange des lettres en latin et en grec avec Guillaume Budé, traduit en latin le second livre des Histoires d’Hérodote. Il fréquente des humanistes de son temps qui l’initient à toute sorte de questions. Mais, sur ordre de la Sorbonne, qui lutte contre l’étude des Ecritures Saintes dans les textes originaux, il se voit confisquer ses livres de grec.

Il passe alors chez les bénédictins où il trouve un protecteur, Geoffroy d’Estissac, évêque du lieu (Maillezais). 

 

L’étudiant et le voyageur :

Pendant 3 ans il accompagne l’évêque dans ses déplacements et étudie les mœurs paysannes et citadines ainsi que les parlers locaux. Séjournant à Poitiers, il étudie le droit. Puis on perd sa trace. Il a rencontré un poète acrobate dont les mots sont autant de jeux rhétoriques.

Puis, il voyage à travers la France ; il est étudiant en médecine à Montpellier où il apparaît comme moine défroqué[1] ; il est capable de lire les auteurs gréco-romains qui ont traité de la médecine dans les textes originaux. Il est très vite chargé de cours.

 

L’écrivain et le médecin :

Il est médecin à Lyon et dans diverses villes de France. Il est lié à de nombreux intellectuels de l’époque dont Érasme. Il publie sous le pseudonyme (anagramme de François Rabelais) de Maître Alcofribas Nasier Pantagruel(1532), puis, Gargantua (1534). Il interrompt sa production littéraire jusqu’en 1545 où il obtient le privilège d’imprimer à nouveau. Paraît alors le Tiers Livre (1546).

 

En Italie et en France :

Sa réputation de médecin lui vaut la protection de l’évêque de Paris, Jean du Bellay (le cousin du poète) qui l’emmène à Rome, à Turin auprès de Guillaume du Bellay (gouverneur du Piémont et frère du cardinal). Rabelais peut ainsi réaliser un rêve humaniste : visiter les ruines antiques. Il réussit à obtenir l’absolution pour avoir défroqué (il est délivré de ses habits monastiques) et peut reprendre une activité de médecin en tant que prêtre séculier.

On le retrouve médecin dans plusieurs villes de France.

 

Les dernières années à Meudon :

En 1551, Jean du Bellay fait attribuer à Rabelais la cure de St-Martin de Meudon où il acheva la rédaction du Quart Livre (1552). L’attribution du Cinquième Livre à Rabelais reste incertaine.

 

Gargantua, épopée burlesque

 

Structure :

  • La naissance (par l’oreille) et l’enfance du géant (chap. 1 à 13)

  • Son éducation, scolastique[2], puis humaniste (chap. 14 à 24)

NB. Autre proposition : 

  • Généalogie et naissance (chap. 1 à 6)

  • Enfance et éducation scolastique de Gargantua (chap. 7 à 13)

  • Rééducation ou éducation humaniste à Paris (chap. 14 à 24)

  • Ses exploits dans la guerre picrocholine (chap. 25 à 49)

  • La paix du prince et la fondation de l’abbaye de Thélème (chap. 50 à 58)

 

[1] Qui a quitté l’habit et l’état de religieux.

[2] Philosophie et théologie enseignées au Moyen Age à l’université ; enseignement et méthode qui s’y rapporte (abstrait)

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